vendredi 27 novembre 2009

Legacy mainframe integration into SAAS

Comment décloisonner les grands comptes qui ont une vielle informatique et les faire rejoindre le cloud ?

Dans les prochaines années, le développement des activités centrées sur l'informatique va être tiré par le cloud. Cette organisation de l'IT éclatée, dispersée, ou chaque centre interagit avec d'autres centres selon des contrats de service bien précis pour produire une valeur ajoutée jusqu'ici touchait peu le métier des grandes organisations. Parmi les acteurs majeurs on trouve Salesforce, Microsoft, Amazon, Google, Par exemple, connecter une feuille excel sur google documents avec un fournisseur de service pour agréger des données de différentes sources et faire un tableau de bord dynamique. Cela ne touchait en rien le métier du back office de gestion dans l'assurance ou dans la banque. Le "legacy" - comme on appelle souvent les applications coeur de métier d'un guichet bancaire ou d'un agent d'assurance - restait isolé dans sa tour d'ivoire avec un temps d'adaptation et une inertie au changement digne des plus grands tankers face aux véliplanchistes du SaaS.

Les premières expériences de connexion entre Salesforce ou d'autres locomotives du SaaS et l'informatique "on-premise" - c'est à dire les applications internes à l'entreprise - ont commencé sur SAP, Oracle, et des fournisseurs de données. Les plus avancés des candidats au cloud ont crée leur propres web services au dessus de leur "legacy" pour intégrer le CRM Salesforce avec leurs données d'entreprise.
Mais cela supposait pour ces entreprises d'être capable de web servicer les fonctions métier exposées. Et du coup, l'avantage du SaaS, sa souplesse, sa rapidité, ses qualités de non-intrusion et l'approche low cost du SaaS s'en trouvent stoppées net !

Au lieu de semaines, ce sera des mois, au lieu de mois, ce sera des années. Et c'est comme cela qu'on enterre les projets portés par des métiers qui ont besoin de faire mieux, plus vite et avec moins.